Haitian Ministries

A Sermon for this Third  Sunday in the Ordinary time - Year B 

LES GRANDES SOUFFRANCES PRODUISENT LES GRANDS CHANGEMENTS
Commentaires sur Marc 1, 12-14
Par Gustave Miracle, prêtre

  1. Quand Jésus apprit la nouvelle de l’arrestation de Jean-Baptiste, il laissa Jerusalem et retourna en Galilée pour prêcher que les temps sont accomplis et que le Royaume est là. Il fuit les persécutions et annonce l’avènement d’un temps nouveau. L’évènement qui marque la fin de l’Ancien Temps est la persécution de ce saint de Dieu qu’est Jean-Baptiste. La souffrance qu’il subit marque aussi l’inauguration d’un nouvel éon. L’attitude de Jésus nous invite à embrasser toute souffrance avec une triple perspective.
  2. D’abord, comme le dit si bien Jean Chrysostome, toute souffrance anticipée est un avertissement divin à comprendre que nous ne faisons pas encore partie des victimes propitiatoires. En l’occurence, elle doit être évitée. Apprenons donc à ne jamais foncer dans la gueule du loup quand nous avons pressenti ou vu le piège. Ensuite, la préservation de nos vies ne doit pas servir à des fins égoïstes, mais au développement du ministère que Dieu nous a confié. Nous avons souffert tous ces menaces et attentats comme signe d’authentification de notre mission et de la fin du règne de l’ennemi. C’est un fort moment d’espérance. Enfin, il est à noter qu’en dernier lieu, le danger qui pend à nos nez ou qui atteint le seuil de nos maisons est à affronter avec courage. Notre mission ne s’accomplira pas dans la lâcheté, ni la couardise. La puissance de l’évangile s’exprime de la plus belle des manières dans le courage des missionnaires.
  3. Dans le monde d’aujourd’hui, la COVID-19 nous a infligé de grandes souffrances. Ayons le discernement de reconnaitre que notre monde est en train de connaitre un grand et profond changement structurel. Soyons assez courageux pour tourner nos pratiques pratiques pastorale et missionnaire vers l’avenir tout en continuant à annoncer courageusement au monde le Dieu de Justice, de Paix, d’Amour et de Vérité.

Qu’il en soit ainsi pour chacun de nous !

Cambridge, MA, le 24 Janvier 2021

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  1. JGUSTAVE MIRACLE, STL

FatherGuse@ICloud.com

 

A Sermon for this Second Sunday in the Ordinary time - Year B 

e Pouvoir de nos Bonnes Intentions

  • Quand Jésus vit les Disciples de Jean qui Le suivaient et qui voulaient savoir où Il habitait, par une question et une invitation, Il les a mis sur le chemin du salut. Ils ont commencé leur itinéraire en s’appropriant les exemples et la prédication de celui qui se présente comme la "voix qui crie dans le désert qu’il faut préparer la route au Seigneur;" et maintenant,  celui que Jean, sous l’action de l’Esprit-Saint, désigne comme "l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde," les met sur une nouvelle route. Ce qui a donc commencé dans l’intention de se rapprocher de Dieu s’est culminé dans l’emprunt d’une route nouvelle prometteuse de bienfaits et de salut éternel.
  • Pour être pleinement bonne, notre action doit comporter trois considérations fondamentales : une intention droite, un agissement droit et une continuelle poursuite des bonnes conséquences. Cependant, si nous n’avons pas de pouvoir sur les circonstances qui peuvent entourer nos agissements, Dieu nous promet de nous assister en nous prodiguant toujours la circonstance adéquate à la perpétuation de notre bonne action. Ce faisant, nous agissons en vue de notre progression personnelle sur la route du ciel et de l’édification de l’âme de notre prochain.
  • Aujourd’hui, notre société se questionne sur ce qui va résulter de la bi-polarisation grandissante qui domine l’opinion publique et l’action politique. Nous, en tant que chrétiens, sommes appelés à discerner dans les évènements où réside le doigt de Dieu qui dessine pour nous  chaque jour des occasions d’obtenir la paix dans la vérité. Comme aux disciples de Jean, il y a pour nos consciences aujourd’hui une question et une invitation à emprunter le chemin de l’amour et de justice de la part de Dieu dans chaque évènement de notre quotidien.

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  1. JGUSTAVE MIRACLE, STL

FatherGuse@ICloud.com

 

Fr. Gustave Miracle, STL:  2020 Grand Annual Financial Letter

Paroisse Saint Jean l’Evangéliste
2254 Massachusetts Ave.
Cambridge, MA 02140
Téléphone : 617-547-4880 / Courriel: info@stjohncambridge.org

Le 7 Octobre 2020

Chers Paroissiens de Saint Jean,

Notre paroisse, comme la majorité des paroisses de l’Archidiocèse, a eu à faire face au fardeau et au sacrifice de la pandémie du virus Corona depuis plusieurs mois maintenant et nous continuons à prier en action de grâce pour la bienveillance dont vous avez fait montre en supportant nos efforts pour le maintien et la croissance de notre paroisse. Au mois d’octobre de chaque année, nous soumettons à vote attention un sommaire des profits et pertes ainsi que le budget présentant notre actuelle situation financière et indiquant notre besoin de vos continuelles offrandes. Le rapport de cette année montre une baisse dans les offrandes régulières à cause de la reduction de l’assistance aux messes do-minicales. Pendant que les dons qui sont faits en ligne de manière électronique continuer à augmenter, ce pour lequel nous sommes très reconnaissants, nous avons toutefois encore besoin que les offrandes augmentent. Par la grâce de Dieu, notre paroisse a reçu de la part du gouvernement un prêt dans le cadre du programme “PPP” qui nous a permis de garder notre personnel et payer nos factures, cependant, la diminution de la quête continue à mettre notre paroisse à risque.

Nous ne sommes plus en mesure de louer notre magnifique salle paroissiale, ce qui constitue un manque à gagner de plus de $10,000 par an. Nous avons aussi enregistré une diminution dans la location de notre parking qui va nous priver d’une rentrée de $9,000 par mois alors que nous nous attendons à un prochain hiver qui s’annonce rig-oureux où les dépenses pour nettoyer la neige vont vraisemblablement augmenter sans parler d’autres petites dépenses ici et là. Nous ne pourrons pas avoir notre traditionnel lancement de la dinde, ni notre foire de Noël, et ces deux célé-brations savaient contribuer grandement à nos dépenses annuelles. Nous aurons notre grand tirage de $10,000 en janvier de manière virtuelle et nous espérons la participation de tout un chacun. Nous espérons que vous achèterez un billet à raison de $100 pour offrir comme cadeau de Noël à quelqu’un que vous aimez ou à vous-même. Comme vous le savez, votre participation au tirage des $10,000 apportera un support certain aux dépenses de notre paroisse.

J’ai fait beaucoup d’effort pour maintenir tous les membres de notre personnel à leur poste, grâce au fait que certains d’entre eux ont accepté de ne pas toucher leur chèque pendant les mois de la pandémie. Cependant, il y a des bonnes nouvelles aussi. Certains paroissiens ont fait de larges dons uniques et réguliers à notre paroisse en prévision à nos obligations. Beaucoup d’entre eux ont continué à donner avec générosité, même s’ils ont dû rester chez eux à cause de la pandémie. En plus de ceci, j’ai essayé de réduire nos dépenses au maximum là où c’est possible pour pou-voir garder notre personnel.

Tout ceci pour vous dire que nous sommes très reconnaissants pour l’expression de votre générosité et nous espérons que vous allez participer à notre Grande Collecte de Fonds Annuelle, un évènement vital pour notre paroisse. Notre maisons spirituelle que constitue la Paroisse Saint-Jean de Cambridge contribue grandement à l’avancement de notre communauté, et ce, même pendant la pandémie. Nos familles ont trouvé le réconfort dans nos célébrations litur-giques aux moments des cas de mortalité. Nous avons ouvert les bras pour accueillir les jeunes familles avec leur nouveaux-nés au baptême et vous avez tous continué à recevoir le Christ dans l’eucharistie. Ce sera votre généreuse participation à la Grande Collecte de Fonds Annuelle qui va rendre possible la dispensation de ces services au milieu de vous.

Nous vous prions de bien vouloir considérer à faire un don à notre Collecte Annuelle et sachez que ce que vous donnerez restera dans les caisses de l’Eglise pour ses besoins et son avancement. L’année dernière, nous avons suggéré à chaque famille de considérer à faire un don de $300. Certains pourront donner plus, et d’autres moins, mais ensemble, nous pourrons notre objectif de $32,000. Vous avez reçu des enveloppes par la poste et vous pourrez faire les dons par voie électronique. Quelle que soit la manière dont vous le ferez, vous nous apporterez vie et espérance pour l’année qui vient. Je vous remercie du fond du coeur pour votre présence ici à notre paroisse, votre appréciation de notre hospitalité et votre générosité. Je prie et j’espère que tous, vous demeurez en sûreté et en bonne santé en ces temps difficiles. Merci et demeurez dans la paix de Notre Seigneur.

Dieu vous bénisse tous !

Père Joseph T. MacCarthy, Curé

 

Sermon 32èm Dimanch Tan Òdiné nan Ane A.

Ki aksyon ki kapab ede nou nan dènye jou a ?
Yon prèch sou Matye 15, 1-13 nan okazyon 32èm Dimanch Tan Òdiné nan Ane A.
  1. Nan parabòl 10 vyèj yo, Jezi ap montre nou kijan li enpòtan pou nou fè zèv mizerikòd nou yo yon fason ki fè Bondye plezi, san nou pap chèche konpliman nan men moun. Lè yon moun aji pou fè Bondye plezi, li resevwa nan kè li yon lajwa pou li pa pè lè lanmò ap vini. Men, moun ki aji pou fè moun wè, rekonpans pa yo pa dire paske se yon bravo sèlman yo jwenn nan men moun ki ap flate yo. Lè konsa, yo toujou ap enkyete, yo pè mouri. 
  2. Jodi a, Bondye ap mande nou pou chape kò anba kè sote nèt ale sa a. Li mande nou pou nou fè zèv mizerikòd ak tout moun ki nan nesesite. An nou sonje se 2 kalite zèv mizerikòd ki genyen. Premye kalite a, se 5 zèv espirityèl yo. Se enstwi, konseye, konsole, padone avèk sipòte ak pasyans. Dezyèm kalite a, se 5 zèv kòporèl yo. Se nouri moun ki grangou yo, ede moun ki pa genyen kay jwenn yon kote pou yo rete, abiye moun ki pa genyen rad yo, vizite malad ak prizonye yo, finalman, antere moun ki mouri yo ak diyite.
  3. Jodi a, gras ak kominikasyon ki vini fasil, nou kapab genyen tantasyon pou ap chèche rekonesans ak sipò materyèl nan men moun nan prezante yo zèv mizerikòd nou ap fè yo. Sa a se aksyon farizyen. An nou aji pito ak anpil diskresyon. Konsa, se Bondye sèlman ki ap wè zèe nou yo. Lè sa a, li va mete nan kè nou lajwa ak lapè ki pou soutni nan tout sikonstans lavi a ak lè nou pral mouri.
Se pou moso pawòl Bondye sa a gide nou sou chemen lavi ki pap janm fini an. Amen !!!
 
Se te frè nou, Gustave Miracle, depi Prezbitè Legliz Sen Jozèf nan Somerville.

 

Sermon   21e Dimanche du Temps Ordinaire A: "Qui Sommes-Nous ?"

8/23/2020

(FRENCH VERSION)

"Qui Sommes-Nous ?"
Sermon sur Mathieu 16, 13-20
21e Dimanche du Temps Ordinaire A
Gustave Miracle, prêtre

  1. Il est important de connaître les diverses opinions qui circulent à notre sujet. Pour Origène, un Père de l’Eglise, nous devons faire de notre possible pour améliorer ce qui est bon en nous et éliminer le mauvais. Notre Seigneur s’est donné la peine pour demander ce que l’on pensait de Lui pour nous inciter à entreprendre cette investigation. N’allons pas en vivant comme des insouciants. L’image que nous projetons, même si elle ne nous définit pas essentiellement, elle nous permet d’évaluer l’identité de ceux qui nous entourent.
  2. Il y a deux types d’opinions auxquelles nous ferons toujours face : d’abord, celle du monde qui est toujours inspirée par la chair et le sang et qui a tendance à tirer des conclusions aux moyens d’analogie et de ressemblance; ensuite, l’opinion des enfants de Dieu qui, sous l’inspiration de l’Esprit-Saint, a plutôt tendance à rechercher les traces de la nature divine  en chaque homme et chaque femme. En effet, là où les gens du dehors ont vu Jean le Baptiste, Jérémie ou un autre prophète dans la personne de Jésus, les Apôtres, pour leur part, y ont vu le Christ, le Fils du Dieu vivant. Là, nous trouvons un instrument infaillible de reconnaissance de l’identité de ceux qui nous entourent. Ceux qui nous comparent tout le temps ne sont pas du Royaume tandis que ceux qui recherchent en nous les traces de l’image de Dieu sont ceux avec lesquels nous pouvons construire le Royaume des cieux sur la terre.
  3. Dire à l’humanité qu’elle a du divin dans sa nature constitue la dignité du Peuple de Dieu. En se constituant "Gardienne de ce dépôt," les membres de l’église font l’expérience de bonheur, ils connaissent donc un avant-goût du ciel. Notre Seigneur Jésus a, en effet, déclaré à Pierre tout juste après la confession de foi qu’il est bienheureux et que, de ce fait, en tant qu’Eglise, il devient protégé et exempt de la mort éternelle. Le pouvoir et l’autorité de l’Eglise revêtent un caractère ineffable du fait de la profondeur de cette vérité qu’elle invite l’humanité à embrasser à savoir "nous sommes des enfants de Dieu." Là reside la source de notre dignité

Qu’il en soit ainsi pour chacun de nous. Amen !

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  1. J.GUSTAVEMIRACLE, STL

FatherGus@ICloud.com

(HAITIAN VERSION)

KILÈS NOU YE ?
Yon prèch sou Matye 16, 13-20
21e Dimanch nan Tan Òdinè Ane A
Gustave Miracle

  1. Orijèn, yon pè nan tan lontan, te fè yon bèl refleksyon sou moso levanjil sa a. Li di e nou ap site : "li enpòtan pou nou konnen kisa moun ap di osijè nou menm." Se yon zouti ki ap ede nou konnen pi byen ak ki kalite moun nou ap viv. Lè Jezi mande Apot li yo ki sa ki ap repete sou li, se montre li ap montre yo jan sa enpòtan. Li pa bon pou yon pitit BonDye tankou yon manfouben. Lè nou konnen opinyon lòt you, nou konnen kisa ki nan kè yo tou, nou konnen ak ki kalite moun nou ap viv.
  2. Nou dwe di tèt nou genyen 2 kalite opinyon moun kapab genyen sou nou menm. Premye a, se lè moun ap chèche konpare ou ak lòt moun. Se yon mantalite ki pran rasin nan lachè. Chèche sa ki sanble konn souvan desann kalite ak kapasite sila a ki nan mitan nou. Apre sa, genyen opinyon ki ap chèche pito tras BonDye nan yon moun. Se yon kalite opinyon ki pran rasin nan Lespri BonDye. Moun ki toujou ak chèche imaj BonDye nan lòt yo, se li menm ki se yon patnè konsekan ki kapab ede nou konstwi "Wayòm BonDye" sou tè a.
  3. Lè nou aksepte responsabilite pou di tout moun yo genyen tras BonDye nan yo menm, nou mete sou do nou yon manto pwoteksyon kont tout atak Satan ak destriksyon sou tè a. Sa ki pi bèl la, nou resevwa otorite ak pwisans pou nou viv yon boné ki se yon avangou syèl la sou tè a. Se misyon sa a ki fè Legliz pwisan. Pèp BonDye a djanm lè li pa janm abandone misyon sa a ki se ale di tout moun yo se "Pitit BonDye." Lè nou konnen sa, karaktè nou ak diyite restore. An nou ale di tout moun sa : Yo Se Pitit BonDye. Sa ap bayo yon bonè ak yon lajwa ki pap janm fini.

Se pou BonDye beni nou tout. Amen.

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  1. J.GUSTAVEMIRACLE, STL

FatherGus@ICloud.com

 

8/09/2020

HAITIAN CREOLE

"Pa Janm Fè Bak devan Pwoblèm lavi a" (1 R 19, 9-13 ak Mt 14, 22-33)
Dimanch, 9 Dawou 2020; 19èm Semenn Tan Odine
P. Gustave Miracle
Cambridge-Somerville Haitian Apostolate

Lavi sou tè a parèt souvan tankou teyat yon bann eprèv ki ap vide sou nou youn apre lòt. Li ka difisil pou yon moun aksepte, men se BonDye souvan ki konn pèmèt eprèv sa yo rive nan lavi nou. Rezon an se pou nou kapab rive konprann pi byen sans yon mirak BonDye nan lavi nou. Genyen twa (3) leson nou bezwen kenbe nan istwa sa a kote Jezi parèt pou apot yo nan mitan tanpèt la.

  1. Tou dabò, nou wè Apot yo te ap sibi gro vant tanpèt la pou kont yo, Jezi pat la. Apre sa, nou wè pandan tan ap pase, tanpèt la ap vini pi move. Pou fini, pandan tanpèt la ap vini pi fò, Apot yo vini pi anni genyen Jezi nan mitan yo. An rezime, nou kapab di, Apot yo te vini konprann nan lavi yon moun ap toujou pou kont li devan BonDye. Epi, se lè ou manke mouri ou konprann sa pi plis. Apot yo vin konprann tou, nan tout pwoblèm yon moun ye, li dwe aprann sipòte avèk kouraj. Denye pwen an, se pwoblèm souvan ki ap fè nou kase tèt tounen vini jwenn BonDye.
  2. Legliz preche nou lè nou montre nou gen kouraj devan pwoblèm nou rankontre, Lesprisen an transfòme kouraj sa a epi fè li tounen yon fòs espirityèl. Se li menm ki pral fè nou reziste nan tout eprèv nou ap rankontre nan lavi sa a.
  3. Nan mond nou ap viv jodi a, pwoblèm ak eprèv ap vide sou nou san gade dèyè. Lè nou gade byen nou wè maladi Kowona viris la ak tout pwoblèm lapolis ap bay ki vini kreye tout manifestasyon kont diskriminasyon pou koulè po nou wè yo. Traka sa yo pa dwe kreye dout nan kè nou sou egzistans BonDye. Eprèv yo la pito pou ranfòse karaktè nou. Se pou tèt sa, men twa (3) verite nou ta awe kenbe : dabò, devan tout gwo desizyon nou genyen pou nou pran, toujou di tèt nou, NOU POU KONT NOU. Epi tou, se sa ki fè nou moun tout bon vre. Answit, nou dwe toujou sonje TOUT SA KI PA TOUYE OU, LI RANN OU PI FÒ. Denye pwen an : SE MALÈ KI FÈ OU APRESYE BYENFÈ KI NAN LAVI OU.

Ap toujou genyen pwoblèm nan lave nou. Se BonDye ki pèmèt yo. Devwa nou se tire leson ladan yo. Pou nou ale nan syèl, tou sa bezwen obsève.

Bon Kouraj !
Se te zanmi nou Pè Miracle

J.GUSTAVEMIRACLE, STL
FatherGus@ICloud.com

FRENCH

"Ne Recule pas devant la progression des épreuves" (1 R 19, 9-13 et Mt 14, 22-33)
Dimanche 9 Août 2020; 19e Semaine du Temps Ordinaire
P. Gustave Miracle
Cambridge-Somerville Haitian Apostolate

La vie sur la terre est très souvent le théâtre d’un flux d’épreuves qui se déferlent sur nous en cascade. Aussi paradoxale que ceci puisse paraitre, souvent, c’est Dieu lui-même qui permet cette progression de difficulté dans nos vies pour nous permettre d’approfondir la portée de ces merveilles parmi nous. Dans le récit de l’apparition de Jésus au milieu de la tempête, nous trouvons des principes et de leçons nous indiquant les routes à emprunter pour discerner la présence divine dans le contexte même des épreuves.

  1. Considérons trois faits dans ce récits : d’abord, les Apôtres ont fait face à cette tempête seuls, sans Jésus; ensuite, la tempête grossissait au-fur-et-à-mesure; et enfin, ils n’ont jamais autant voulu la présence de Jésus. En somme, ils ont découvert que dans la vie, l’être humain est toujours tout seul face à Dieu et ce sont les moments difficiles qui lui enseignent ceci mieux. Aussi, les Apôtres ont appris qu’ils faut toujours supporter les épreuves avec courage. En dernier lieu, ces épreuves les ont inspirés d’avoir un vif désir du Seigneur.
  2. L’Église, pour sa part, enseigne que le don de courage, qui peut être considérée comme l’autre nom de l’Esprit-Saint, est la vertu de fortitude portée à la perfection sous l’action du Saint-Esprit. Il est central dans la vie selon l’Esprit. Il nous permet de resister au déferlement des épreuves dans notre expérience terrestre. 
  3. Dans le monde d’aujourd’hui, il y a une progression de difficulté et d’épreuve. Nous pouvons citer : l’avènement du COVID-19, les bavures policières qui ont causé la mort de plusieurs Afro-américains et entrainé des manifestations de raz-le-bol du racisme un peu partout dans le monde. Loin de provoquer en nous un sentiment de doute par rapport à l’existence et à la presence de Dieu, les épreuves ont pour mission de forger un caractère fort en nous. Il y a donc trois vérités que les épreuves actuelles nous enseignent : d’abord, nous sommes toujours seuls face aux grandes décisions à prendre dans nos vies. Ensuite, ce qui ne nous tue pas, nous rend pus forts. Enfin, l’expérience du malheur nous fait apprécier la valeur du bonheur. 

Les épreuves feront toujours partie de notre quotidien. Dieu les permet. C’est à nous de tirer d’elles les leçons qui s’imposent. L’entrée au ciel est à ce prix.

J.GUSTAVEMIRACLE, STL
FatherGus@ICloud.com

8/02/2020

“Li posib pou kè ou ki blese jwenn gerizon”

2 out 2020 - 18èm Dimanch Tan Òdinè - Ane A

Yon prèch Pè Gustave Miracle sou Levanjil Matye (14: 13-21)

Pandan tout tan nou genyen pou nou pase sou tè a, kè nou genyen pou li blese pou divès kalite rezon. Yon lè se moun ki ap eseye detwi ou pa nenpòt ki mwayen, yon lòt lè se lènmi ki ap chèche frape moun nou renmen. Lè sa rive, nou santi yon gwo vid nan kè nou. Genyen moun ki konnen menm rive touye tèt yo. Antouka, genyen yon bon nouvèl jodi sila a pou nou tout ki genyen kè nou ki blese : Jezi te soufri menm kalite blesi sa yo, epi li te ranpòte laviktwa sou yo menm. An nou gade kouman sa te rive.

  1. Rwa Ewòd ki te nan tèt gouvènman nan peyi Israyèl te kite feblès li pou plezi ak konfò tè a vini lakòz li oblije pran gwo desizyon pou fè touye Janbatis, kouzen Jezi a. Ènmi a te kòmanse frape Jezi nan sila yo ki remmen li anpil yo. Apre disip Janbatis yo fini bay Jezi nouvèl tèrib sa a, genyen twa (3) aksyon ki atire atansyon nou. Tou dabò, tout pèp la kite lakay yo pou yo swiv Jezi kote li te ale a. Apre sa, lè Jezi wè foul la, konpasyon nan kè li fè li geri anpil moun kite malad. Pou fini, lè li wè moun yo grangou, li pran yon panye ki te genyen kèk pen ak pwason, li di BonDye mèsi, yon gwo mirak fèt, epi tout moun manje vant plen. Kijan nou kapab entèprete twa (3) aksyon sa yo nan anbyans move nouvèl Jezi te resevwa a?
  2. Nou konprann nan twa (3) aksyon sa yo, twa demach yon pitit BonDye kapab swiv pou li rive jwenn gerizon lè kè li blese. Nou kapab site yo konsa: “Lè kè ou blese, premye demach pou ou fè se deplase soti kite zòn, sitiyasyon, oubyen moun ki te blese ou la.” Se sa nou wè deplasman Jezi a te pwovoke, tout moun yo te kite lakay yo pou yo te ale jwenn li kote li te ye a. “Dezyèm demach nan pwosesis gerizon kè ou, se pran desizyon pou padone olye pou ou chèche tire revanj.” Lè nou gade byen, nou wè se konpasyon ki nan kè li ki pouse Jezi fè mirak gerizon sa yo. “Pou konplete gerizon kè ou, ou bezwen di BonDye mèsi pou eksperyans blesi ou soti viv la.” Gade byen epi nou ap wè anvan pen ak pwason yo miltipliye, Jezi leve zye li nan direksyon syèl la epi li di BonDye mèsi.
  3. Kidonk, Deplasman, Konpasyon, avèk Remèsiman, se twa wòch dife pou nou mete chodyè gerizon pou kè nou ki blese. Legliz la ale pi lwen lè li bay pou ki rezon nou dwe di BonDye mèsi lè nou ap fè esperyans gwo blesi nan fon kè. “Rezon an pwofon anpil: lè soti anba gwo soufrans, di BonDye mèsi paske li ap fè ou ajoute nan sa ki te manke nan soufrans Jezi. Soufrans yon pitit BonDye pa janm initil. BonDye souvan itilize soufrans yon pitit li pou li reyalize yon gwo delivrans nan lavi tout yon pèp.
  4. Jodi a, anpil frè ak sè nou yo ap kriye akoz lanmò sipriz yon paran nan kontaminasyon ak viris kowona a, san konte anpil lòt moun ki genyen yon dlo ki pa janm sispann koule nan zye yo akòz yon manm nan fanmi yo ki mouri britsoukou. Se vre soufrans la di anpil. Men, lavi dwe kontinye. Pou sa fèt nan bon kondisyon, nou bezwen viv yon gerizon ki genyen twa pati. Dabò, separe ou ak tou sa fè ou sonje sikonstans soufrans la. Si ou pa fè sa, ou pral trennen dèyè ou yon valiz lapenn ak dlo nan je. Apre sa, kòmanse padone tèt ou ki blese anpil la. Ou pat kapab anpeche bagay mal la rive, men ou kapab fè yon byen jodi a. Lavi jodi a kapab pi bèl pase yè. Pou fini, pa janm bouke di BonDye mèsi, paske lavi se yon kado. Fè kè ou kontan ak sa ou genyen jodi a pou li kapab miltipliye. Si ou tris tout tan, moun ki gen kè kontan pap anvi rete bò kote ou. 

Se pou Lesprisen an vini nan kè nou pou li mete sajès ak kouraj ki va fè nou pratike Deplasman, Konpasyon, avèk Remèsiman pou nou soti nèt nan sitiyasyon tristès nou yo !

Bon kouraj !

J.GUSTAVEMIRACLE, STL
FatherGus@ICloud.com

7/26/2020

"CONSERVE TON DÉSIR DU CIEL"
Sermon du 17e Dimanche Ordinaire A
26 Juillet 2020
Par P. Gustave Miracle, STL

Notre trésor est notre "désir du ciel," d’après Saint Grégoire. Le champ où il est cultivé, c’est notre sainteté de vie. Et pour bien le conserver, nous devons nous efforcer de rester loin des attaques des louanges des humains. 

En effet, c’est en menant une vie de sainteté que l’être humain finit par découvrir qu’il est citoyen d’un monde meilleur qui soit autre de celui que nous connaissons. Les exemples de vie vertueuse à travers l’histoire de l’humanité ont le plus souvent donné naissance à des grands spirituels. Nous pouvons citer : Mahatma Gandhi, Dr. Martin Luther King, Jr. et Notre Seigneur Jésus-Christ. Le monde de justice et de fraternité qu’ils prêchaient découlait directement de leur engagement pour la non-violence et la paix. 

Aussi, dans la simplicité de leur vie et le fait qu’ils étaient toujours accessible pour les petits, les faibles et les déshérités, ils montraient clairement qu’ils fuyaient la mégalomanie et le vedettariat. En somme, par cette fuite des louanges trompeuses et mensongères des humains qui ont finalement pour objectif d’enlever de nous le désir du ciel, ils ont cultivé la plus formidable des protections de ce qui leur est si cher : un monde meilleur.

Le message est donc simple et claire : "si vous voulez conserver votre désir du ciel, ne vous laissez point tromper par les louanges des humains. Soyez toujours saint comme votre Père celeste.

Amen.
J.GUSTAVEMIRACLE, STL
FatherGus@ICloud.com

 

7/19/2020 "Veillez à ne pas recevoir une parole de corruption."

16e Dimanche du Temps Ordinaire - Année A
Sermon sur Mathieu 13, 24-30
Gustave Miracle (19 Juillet 2020)

Nous recevons des paroles de vie de la part des prophètes de Dieu. Cependant, l’Ennemi sème des paroles corruption par l’entremise de ses suppôts dans le monde. Dans cette parabole, Notre Seigneur Jésus nous met en garde contre les stratagèmes que l’Adversaire et ses agents utilisent pour nous enliser dans leur iniquité. Trois écueils sont à noter et à éviter :

  1. D’abord, il faut toujours se rappeler que le démon n’agit jamais, il réagit toujours. Il devient urgent pour nous d’user de prudence dans ce que nous faisons, car c’est en nous contredisant que le démon survit.
  2. Ensuite, le démon imite toujours en utilisant l’arme de la séduction. Il n’y a donc jamais d’originalité en ce que l’Ennemi et ses agents vont faire. Ils copient toujours le bien que nous faisons en essayant de les corrompre par l’arme de la séduction.
  3. Enfin, le démon guette nos négligences pour frapper. C’est donc dans la nature de l’Adversaire de vivre par la critique des manquements des enfants de Dieu. Il nous accuse jour et nuit devant Notre Dieu, disait le prophète Jérémie. Attendons-nous toujours à ce que nos négligences et nos faiblesses constituent le sujet principal des réunions de nos ennemis. 

Savoir que notre mission d’évangélisation en tant qu’enfant de Dieu sera constamment concurrencée par les tentatives de corruption de l’Ennemi nous appelle à la prudence et à la vigilance. Soyons réconfortés par l’idée que le destin de l’Ennemi et de ses agents sera la damnation et la mort éternelle. 

Amen.  
Gustave Miracle, STL
FatherGus@ICloud.com

 

6/28/2020:  LE DANGER D’IDOLATRIE DES AFFECTIONS NATURELLES

XIIIe Dimanche du Temps Ordinaire:  Reflexions sur Mathieu 10, 37-42

par Père Gustave Miracle, STL

  1. La Nation d’Israël est fondée sur la promesse de Dieu faite à Abraham de lui donner ainsi qu’à ses descendants une "terre où ruisselle le lait et le miel. Le peuple d’Israël existe donc à partir d’un projet de bonheur temporel. Tout dans leur vie est comprise par rapport à cet idéal de bien-être matériel. La prospérité est signe de proximité avec Dieu tandis que sa contradiction est la confirmation d’une malédiction, punition, ou courroux du Seigneur. Ainsi, dans leur imaginaire collectif, ce sont les humeurs du temporel qui confirment les paramètres de présence du divin et non l’inverse. En somme, au lieu de spiritualiser l’existence, ils ont plutôt sécularisé la divinité. C’est la créature qui finit donc par définir le divin. Peu-à-peu, l’existence temporelle s’en est trouvé idolâtrée, vu que tout passe par elle.
  2. Voulant détourner ses apôtres de ces voies qui donnent priorité à la créature au détriment du Créateur, Notre Seigneur Jésus établit pour ses apôtres la nouvelle loi suivant laquelle il est nécessaire de repartir de Dieu, de tout recommencer en Dieu. "SI quelqu’un aime son père et sa mère plus que moi, il n’est pas digne de moi." Ainsi, ce ne sont pas les situations qui doivent nous définir. Nous existions avant elles et nous survivrons après elles. Intrinsèquement, nous sommes des enfants de Dieu en dépit de tout ce que l’histoire et la vie ont pu ajouter à notre présentation. En définitive, les affections basées sur la race, le genre et la classe sociale détournent notre regard de notre véritable identité qui est celle d’être, d’abord et avant tout, des enfants de Dieu, des images de la divinité et des agents d’éternité. 
  3. Bon nombre d’entre nous ont été perturbés par le sort qu’a connu George Floyd ainsi qu’aux récents décès survenus récemment dans notre communauté à cause de la COVID-19. La vérité qu’il convient de proclamer aujourd’hui est celle-ci : ILS SONT TOUS DES ÊTRES HUMAINS, et en tant que tels, ILS ONT DROIT AU RESPECT ET À LA SÛRETÉ DE LEUR PERSONNE. Les missions policières aussi bien que nos célébrations d’obsèques doivent avoir lieu dans une ambiance qui témoigne de la dignité de l’être humain en tant qu’enfant de Dieu appelé à entrer dans l’éternité.

La plus grande dignité humaine, c’est celle d’avoir été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Garantissons-la de notre force !

Amen.  

Gustave Miracle, STL

FatherGus@ICloud.com

 

6/21/2020:  TÔT OU TARD, TOUTE VÉRITÉ SERA DÉVOILÉE

12e Dimanche du Temps Ordinaire,  Commentaires de Matthieu 10, 26-31

Par Père Gustave Miracle, STL

Les Apôtres et les gens du peuple en général avaient cultivé des sentiments de crainte et de peur par rapport aux pharisiens. En effet, ces derniers occupaient une position prestigieuse dans la société de leur temps notamment en raison de leur formation et de la rectitude de leur vie. Cependant, la jalousie grandissait en eux par rapport à l’accueil que les gens du peuple faisait au ministère de Jésus. C’est ainsi qu’ils sont utilisé les menaces, les outrages et la puissance de leur caste pour faire taire Jésus. C’est ce qui a fini par créer cette peur chez les Apôtres.

  1. Face à tout ceci, Jésus demande aux Apôtres de ne pas se laisser gagner par la peur. En effet, il y a, selon le Fils de Marie, deux raisons fondamentales à ceci : le dévoilement certain de la vérité et la promesse de la vie éternelle. En somme, l’attitude des pharisiens va faire face à trois écueils majeurs : d’abord, la dénonciation de leurs méfaits par la prédication des vrais serviteurs de Dieu, la déroute de leur hypocrisie par les actions charitables des enfants de Dieu et enfin, par la main divine qui oeuvre subtilement au dévoilement de la vérité. Tout ce beau programme est porté en avant par l’espérance du bonheur et de la félicité sans fin avec Dieu dans le ciel.
  2. Le Seigneur nous demande aujourd’hui d’exposer au grand jour les persécuteurs modernes de la Charité. En effet, sous couvert du prestige et de l’autorité de leur fonction, beaucoup d’individus utilisent les abus, les menaces et les armes pour barrer la route à la moindre gestation d’amour fraternel. Ne gardons pas le silence. Dénonçons-les par nos paroles de sagesse et par nos actes de bonté. Ayons la ferme assurance que Dieu fera tout ce qui n’est pas à notre portée. Et si nous mourrons dans cette entreprise, nous avons la garantie d’être parmi les convives au grand banquet du Royaume où tous les élus mangeront à une même table fraternelle.

La vérité à tout prix !!!

Gustave Miracle, STL

FatherGus@ICloud.com

 

5/31/2020:  Deux Conditions obligatoires à la reception de l’Esprit-Saint

Dimanche de Pentecôte Approche Théologique sur Jean 20, 19-23

Par Père Gustave Miracle, STL

Dans le récit de la première apparition du Christ ressuscité, le Disciple que Jésus aimait nous parle du fait par Notre Seigneur d’insuffler l’Esprit-Saint sur ses Apôtres une première fois avant qu’ils ne le reçoivent au jour de la Pentecôte. Un autre point capital, c’est qu’Il y a ajouté le pouvoir de retenir et de remettre les péchés. Au prime abord donc, il y a une association entre la reception de l’Esprit-Saint et une vie loin du péché. Quand nous nous demandons pourquoi le Seigneur de gloire a procédé ainsi lors de sa première apparition, beaucoup de théologiens viennent avec des approches les unes spirituelles et les autres institutionnelles. Cependant, c’est l’interprétation de Saint-Grégoire qui nous parait la plus conforme avec ce que l’Eglise allait connaitre au cours de son histoire.

En effet, pour Saint-Grégoire, l’Esprit-Saint a été donné aux apôtres pour leur donner une double préparation en vue de la Pentecôte. Ils l’ont donc reçu d’abord pour garder leur innocence et ensuite pour faire des prédications utiles. En d’autre termes, les deux préliminaires à la venue de l’Esprit-Saint dans l’Eglise primitive ont donc été la MORALITÉ et le DISCERNEMENT. 

Dans un premier temps, le Christ a donné aux apôtres la capacité de garder une conduite saine devant Dieu et devant le monde. C’est de là qu’ils vont tirer leur autorité spirituelle. Certes, ce n’était pas encore l’heure de faire des miracles, mais c’est en ceci que le préliminaire était constitué. Sans moralité donc, l’Eglise ne sera pas en mesure d’accueillir l’Esprit-Saint, ni d’aider les humains de bonne volonté à faire de même. Voila pourquoi Saint-Chrysostome dira plus tard qu’il est du devoir des prêtres de veiller fidèlement à leur propre moralité et à celle de leur congregation sinon ils courent la peine de la damnation éternelle. 

Ceci nous amène donc à la deuxième considération de Saint-Grégoire à savoir la prédication utile comme préliminaire à la reception de l’Esprit-Saint. En effet, après avoir pris la résolution de garder son innocence, l’apôtre du Seigneur doit maintenant se tourner vers ses frères et soeurs pour les aider à développer leur proximité avec le Seigneur. Ceci impliquera l’annonce de la sainteté, mais aussi et surtout, la dénonciation du péché. Nous pouvons aussi qualifier cette faculté de discernement en ce sens que l’Eglise ne va pas parler juste pour parler, mais plutôt trouver la rhétorique et la logique pouvant inculquer aux humains les voies pour construire un monde plus juste et plus fraternel.

Qu’il en soit ainsi pour chacun de nous !!!

Gustave Miracle, STL

FatherGus@ICloud.com

 

5/24/2020:  La Prière de l’Ame souffrante

Sermon du 7e Dimanche de Pâques: Commentaires de Jean 17, 1-11

Après avoir annoncé à ses disciples qu’ils doivent s’attendre à faire face aux tribulations de la vie, Notre Seigneur Jésus donne la prière comme recourt eminent pour en sortir victorieux. Toutefois, la prière du croyant qui souffre comporte certains éléments que l’on ne retrouvent pas au prime abord dans les autres contextes de prière. À nous tous qui faisons l’expérience d’une claire situation de tribulations, le Seigneur invite à faire de nos prières une relecture de trois entités fondamentales : le TEMPS, la GLOIRE et l’ESPACE.

  1. Par rapport à la vision linéaire de l’histoire qui est largement partagée à travers le monde et qui rendait compliquée la compréhension de la souffrance et des tribulations du juste, le Seigneur nous invite à comprendre que c’est lui-même qui fixe l’heure des évènements dans ses décrets. En somme, l’être humain ou encore le croyant qui souffre injustement doit toujours se dire que les moments dans nos vies ne sont pas amenés par le destin : Dieu est toujours et encore aux commandes. Il a un plan.
  2. Si le monde associe toujours l’idée de gloire à celle de victoire et de récompense, le Seigneur invite à aller à contre-courant. L’ignominie et les crachats dont le Christ va être l’objet, loin d’être une humiliation, est plutôt la consécration de la gloire par les voies de l’humilité. Une tribulation est toujours une opportunité pour constater sa petitesse face au Créateur de toute chose. 
  3. Au regard de la Catéchèse du monde, un moment de tribulation peut facilement entrainer à un repli sur soi et un immobilisme. Notre Seigneur Jésus enseigne plutôt que la souffrance injuste doit toujours être considérer comme une invitation à aller plus loin, à explorer de nouveaux territoires, à avancer en eaux profondes. L’humanité est notre famille. Le monde est notre territoire d’évangélisation. Toute âme souffrante, pour s’émanciper, doit être prêt à élargir son cercle. 

Voila ce à quoi, nous, qui souffrons injustement, sommes invités.

J.GUSTAVEMIRACLE, STL

FatherGus@ICloud.com

 

5/17/2020:   COMMENT SURMONTER LA SOLITUDE ?

Sermon du 6e Dimanche de Pâques: Perspective Théologique sur Jean 14, 15-21

Par P. Gustave Miracle

De toutes les expériences qu’il ait été donné à la condition humaine d’être l’objet, la solitude en constitue l’une des plus éprouvantes tant elle donne lieu à des réactions-extrêmes telles que l’immobilisme d’une part et l’hyper-activité d’autre part. Du Stoïcisme grec et romain jusqu’au Béhaviorisme américain en passant par la Renaissance italienne, presque toutes les philosophies humanistes ont essayé d’y apporter des éléments de solution. Le monde de ce XXIe siècle goûtent peu ou prou à toutes ces sauces et a essayé de les mettre en pratique avec d’autant plus d’authenticité en ce temps de pandémie qui a forcé au confinement et à la quarantaine. Au beau milieu de cette ère de communication virtuelle où les murs et les enclos des résidences semblent ne plus constituer d’obstacles à l’échange et aux relations humaines, la question de la solitude ressurgit dans le débat publique et les réponses qui y correspondent sont plus que d’actualité. 

Les Saints Évangiles nous présentent un contexte similaire auquel Notre Seigneur Jésus avait apporté des remèdes précises et éternelles. En effet, dans les temps qui précédaient sa passion, le Christ a donné aux disciples une démarche tripartite comme antécédent pour surmonter leur solitude subséquente et ensuite recevoir le Paraclet, puissance de réconfort et de réconciliation. Saint Chrysostome développe cette remède à trois branches successives comme suit : l’AMOUR, l’OBÉISSANCE et la FOI. En somme, quand on se sent seul et que l’on veuille recevoir de Dieu la puissance qui console, il convient de s’inscrire dans un premier temps dans la confiance en l’amour inconditionnel de Dieu et le devoir d’aimer le prochain. Ensuite, on surmonte la solitude en s’armant de courage pour observer les obligations de l’amour. Enfin, en toute chose et circonstance, il est nécessaire de toujours croire que Dieu a un plan. Au sommet de cette démarche, nous recevrons la consolation personnifiée : l’Esprit-Saint.

À nos marques !!! En avant toutes !!!

Gustave MIRACLE, STL

 

 

5/10/2020:  À LA REDÉCOUVERTE DE NOTRE VÉRITABLE IDENTITÉ

Sermon du 5e Dimanche de Pâques - Une perspective théologique sur Jean 14, 1-11

Par P. Gustave Miracle, STL

S’il parait naturel d’être attristé et troublé par l’idée de voir mourir un parent ou un ami, la redécouverte de notre identité profonde nous permet de faire face à ce moment-limite avec foi, espérance et amour. Les Apôtres de Jésus ont été profondément troublés par les références discursives concernant la mort prochaine de Notre Seigneur. En effet, la deuxième partie de l’évangile écrite par le disciple que Jésus aimait (Jean 12-24) fait mention à maintes reprises de l’imminence de l’heure de la glorification du Fils de Dieu. Voila pourquoi Jésus se propose de leur révéler qui Il est au fond; ce, dans le but de chasser de l’esprit des Apôtres toute forme de peine à l’idée de son départ prochain d’une part et de l’autre, de les aider à croire en leur futur en tant que communauté de foi.

  1. “Je suis DIEU et maitre de la vie. Sur moi, la mort n’a aucun pouvoir,” dit Notre Seigneur en substance à ses disciples. Voila la raison pour laquelle vous n’aurez pas besoin de pleurer à l’heure de ma passion. La souffrance et la mort ne sauraient m’arrêter. En effet, comment Celui qui a donné existence et vie à tout puisse t-il être sujet à la non-existence et à la disparition. C’est non seulement contradictoire et inconcevable, ce n’est tout simplement pas vrai. Jésus est Dieu. Il est vraiment Celui qui est, qui était et qui vient. Toutefois, face aux questions qu’un doute légitime pourrait soulever quant à la véracité de l’identité divine de Jésus, Saint Chrysostome nous invite à considérer trois nouveautés dans son ministère publique qui puissent être considéré comme preuve de sa divinité. Ce sont : l’habilité de Jésus à commander aux forces de la nature, son autorité à pardonner les péchés et sa puissance à ressusciter les morts. Seul Dieu peut faire tout ceci. Aucun prophète ou juge avant Lui n’ont pu résumer en leur personne autant de pouvoir. Cependant, aussi paradoxal que ceci puisse paraitre, Jésus annonce aux disciples qu’ils feront davantage que ce qu’Il a lui-même réalisé.
  2. Comment un être humain et une communauté de foi peuvent-ils arriver à être auteurs de prodiges, de miracles et d’oeuvres ineffables ? Le livre de la Genèse nous répond que c’est parce qu’ils sont Image et Ressemblance de Dieu à savoir qu’il y a du divin en nous. L’Apôtre Saint-Paul, dans sa Deuxième Lettre aux Thessaloniciens, nous décrit comme ayant trois composantes fondamentales : esprit, âme et corps en ce sens que nous sommes tri-dimensionnel : corporel, moral et spirituel. Jésus, pour sa part, ajoute que tout nous sera donné si nous demandons en son nom, lui qui est Chemin, Vérité et Vie ; en d’autres termes, Lui qui, par son incarnation, nous montre le chemin de l’humilité, dans son ministère, nous a libérés dans la vérité, et par sa passion et sa resurrection, nous montre notre vocation ultime, la vie éternelle. En somme, quand nous serons humbles dans nos pratiques, véridiques dans nos prise de parole et optimiste quant à notre avenir, nous donnerons, à coup sûr, au monde l’opportunité d’expérimenter la part du divin. 

Voila le beau programme auquel nous sommes tous conviés. Prions et invoquons constamment le Saint Nom de Notre Seigneur Jésus-Christ pour devenir Image de Dieu dans le monde et, de ce fait, chasser toute forme de peur et de crainte en nous.

J.GUSTAVEMIRACLE, STL

FatherGus@ICloud.com

 

5/3/2020:  Être un Leader selon le Coeur de Dieu

Sermon du 4e Dimanche de Pâques - Jean 6, 1-10 

Par P. Gustave Miracle, STL

Les Pharisiens et les Scribes récriminaient les Apôtres de Jésus et bon nombre de gens simples du peuple qui ne voulaient pas les suivre. Ils les accusaient d’aveuglément, de cécité. Jésus leur dit, haut et fort, que c’est en raison du fait qu’ils soient des voleurs et des larrons qu’ils ne soient pas suivis par les gens de bonne volonté. Se tournant à ses disciples, Jésus établit le profil du LEADER qu’ils se doivent d’être afin d’emmener le peuple à Dieu. Notre Seigneur Jésus caractérisa le vrai berger à partir de trois figures symboliques : la PORTE, la VOIX et la MARCHE au milieu des loups. 

  1. Le symbole de la PORTE est une figure de l’HUMILITÉ. Le vrai berger est celui qui passe par la porte et non celui qui escalade le mur d’alentour. Ici, La Glose nous aide à comprendre l’utilisation de la porte par Notre Seigneur comme une référence à la porte étroite du Temple de Jérusalem qui débouchait sur le quartier des privilégiés. Elle requérait de se baisser pour ne pas se frapper la tête. Le larron est celui qui se gonfle d’orgueil, car il est représenté par celui qui escalade le mur. Notre mission d’évangélisation portera des fruits qui demeurent quand nous la vivrons en toute humilité. 
  2. Le symbole de la VOIX est une figure de notre DIMENSION PROPHÉTIQUE. En effet, pour Saint Chrysostome, les prophètes notamment Isaïe, Jérémie et Jean-Baptiste se sont toujours présenté comme la VOIX qui dénonce les mauvais routes qu’emprunte le monde. En somme, le Chrétien accomplit son leadership moral dans le monde en ayant le courage de lui dire ce qui ne va pas par rapport à la Justice, à l’Amour, à la Paix et à la Vérité auxquels il a été appelé. Pour accomplir sa mission, un leader ne doit jamais perdre sa dimension prophétique. Ne perdons jamais notre rôle de prophète afin que le monde croie.
  3. La MARCHE au milieu des loups à la tête de ses brebis est une figure de l’ESPRIT DE SACRIFICE. Le vrai leader vit ce qu’il prêche jusqu’à en mourir. Il ne suit pas le courant pour faire écho de ce qui a pignon sur rue, de ce qui est en vogue, de ce qui est à la mode. Il se singularise par sa capacité à être l’exemple vivant de ce qu’il prêche. Il est un guide. Il montre le chemin de la lumière et de la vérité. Il incite à sortir de l’ignorance et de la noirceur. Voila pourquoi il sera donc le PREMIER à être libéré, à être ressuscité. 

Voici ce à quoi nous sommes appelés : à devenir des leaders, des bergers pour le monde selon le coeur de Dieu !

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  1. J.GUSTAVEMIRACLE, STL

FatherGus@ICloud.com

 

4/25/2020:  “RENDUS VICTORIEUX DU DOUTE ET DE LA TRISTESSE”

Sermon du Troisième Dimanche de Pâques - Année A (Luc 24, 13-35)
Par P. Gustave Miracle, STL
  1. Ammon et Cléophas, les deux disciples de Jésus qui avaient pris la route en direction d’Emmaus, étaient habités par deux sentiments de blocage : la TRISTESSE et le DOUTE. Jésus vint à leurs secours alors qu’ils étaient à mi-chemin pour ajouter ce qui manquait à leur expérience avec Lui. Avant, ils parlaient de la portée morale et politique des actes et paroles de Jésus. Plus tard, ils seront en mesure d’inculquer au monde la dimension divine et transformatrice de l’Evangile. 
  2. Pour chasser leur tristesse, Jésus leur expliqua que les souffrances du Fils de Dieu constituaient la rançon nécessaire pour le rachat du péché du monde et qu’elles ne signifiaient pas une absence de l’amour divin. Voila pourquoi la croix n’est pas la fin de l’histoire, elle doit coute-que-coute culminer vers Pâques, vers la résurrection. Cette parole avait amener à leur coeur une joie ineffable. En effet, quand le monde entendra à quel point Dieu l’aime et veut le sauver depuis le commencement, il recommencera à sourire et à croire en un lendemain meilleur. La Bonne Nouvelle qu’il convient d’enseigner au monde est celle qui stipule que Dieu ne nous abandonnera jamais en dépit de toutes les méchancetés que nous pouvons observer et dont nous pouvons être les victimes.
  3. Jusque là, ils n’avaient pas vu que c’était Jésus. Le doute les rendait aveugles. Cependant, leurs yeux allaient s’ouvrir au moment de la fraction du pain, au moment où Jésus rompit le pain et le leur donna. En somme, si la prédication de l’Amour inconditionnel de Dieu transforme les coeurs, c’est le partage entre frères et soeurs qui chasse le doute, car il fait voir Dieu. Là où l’on vit ensemble, là est le Royaume des cieux. S’il n’y a pas de charité fraternelle, Dieu ne se laisse voir, ni expérimenter corporellement. Si nous voulons que le monde cesse de douter, commençons d’abord par vivre dans la communion fraternelle. Devenons donc une Eglise qui prêche, mais aussi et surtout, une qui prend soin des pauvres, des sans-abri, des déshérités et des laissés-pour-compte. 

Qu’il en soit ainsi pour chacun de nous !

J.GUSTAVEMIRACLE, STL

FatherGus@ICloud.com

 

4/18/2020  :   De la Double Proclamation de Paix au Double Don d’Amour

Sermon du Deuxième Dimanche de Pâques : Dimanche de la Divine Miséricorde 

Par Père Gustave Miracle

1. Après la Bonne Nouvelle de la Resurrection proclamée à leurs oreilles par Marie-Madeleine, les Apôtres, cachés dans la Chambre haute par peur des juifs, étaient tiraillés entre le refus de croire et la tristesse de n’avoir pas été ceux à qui le message de la resurrection aurait été confié en premier. Si, dans le jardin, la vérité de la resurrection a été confié de manière progressive à Marie-Madeleine, ici, le Seigneur apparait aux Apôtres dans toute sa clarté et vérité. Alors qu’ils étaient terrassés par une double peur : celle des juifs et celle de faire face au Christ ressuscité, c’est de nuit que le Seigneur vint les visiter, comme pour exorciser leur peur, tout en les saluant, à son tour, par une double proclamation de paix.

2. Saluer les disciples à deux reprises ne semble pas revêtir du sceau de la nécessité ; une seule salutation parait en effet suffisante. Toutefois, cette double proclamation contient une signification théologique très profonde dans la centralité de l’histoire du salut. Dieu veut donc nous communiquer une double paix en raison de notre double mission : une paix pour pouvoir aimer le prochain comme nous-même et une autre pour l’aimer de tout notre coeur, âme, force et pensée. En somme, quand nous montrerons à notre prochain à quel point nous l’aimons, nous serons en mesure d’aimer Dieu vraiment. La paix est donc la condition préalable à la pratique de l’amour. Une personne perturbée et tourmenté par toute sorte de peur se trouve dans l’incapacité de semer la charité autour d’elle. Voila pourquoi, pour rendre la réalité de la paix qui conduit à l’amour effectif dans la vie de ses disciples, Notre Seigneur Jésus-Christ leur fait le plus grand des cadeaux : l’Esprit-Saint.

3. C’est Saint Grégoire le Grand qui nous éclaire sur le rôle de ce premier souffle du Saint-Esprit par Notre Seigneur Jésus sur le Apôtres. En effet, selon lui, c’est pour leur inculquer un esprit d’innocence et une capacité à prêcher ce qui est utile au salut que le Seigneur insuffla sur eux l’Esprit-Saint pour la première fois. En définitive, avant d’aller enseigner au monde les vérités du Royaume des cieux, il est nécessaire que les Apôtres en soient d’abord imprégnées de manière divine. Les futurs propagateurs de la Bonne Nouvelle d’Amour, de Vérité, de Justice et de Paix vivent déjà dans leur être profond ce qu’ils vont enseigner. Ils ne donneront pas ce qu’ils n’ont pas. Ils ne placeront pas sur les épaules des gens ce qu’ils ne peuvent même pas porter. C’est donc à cela que le Christ nous appelle : à devenir DON D’AMOUR pour le prochain par la reception de la PROCLAMATION DE PAIX de Notre Seigneur Jésus-Christ. 

Qu’il en soit ainsi pour chacun de nous !

J. GUSTAVE MIRACLE, STL
FatherGus@ICloud.com

 

4/11/2020:  "Appelés à être Témoins”

 
Par Père Gustave Miracle
 
1. Au Dimanche de Pâques, trois personnages ont témoins oculaire et auriculaire de la résurrection de Notre Seigneur Jésus. Ceci nous enseigne beaucoup sur le remplacement des deux anciennes alliances par la nouvelle. En effet, ces trois personnages sont constitués par Pierre, Jean et Marie Madeleine.
 
2. Pierre représente l’Economie divine des nations, c’est-à-dire l’humanité à qui Dieu a demandé de remplir et de dominer la terre. Il est caractérisé par deux qualités : sa PERSÉVÉRANCE et son APPLICATION. Il est parti d’abord, mais n’arriva au tombeau qu’en deuxième lieu, car ses qualités ne suffisent pas pour s’approprier la résurrection avec facilité et rapidité. Il constitue une quête imparfaite de Dieu.
 
3. Jean représente la Synagogue juive ou encore l’alliance passée avec le peuple d’Israël par l’entremise de Moïse. Il est caractérisé par L’INTELLIGENCE et la CONNAISSANCE des choses divines. Il est plus prompt à comprendre les Charités divines ; mais, trop souvent, il fait preuve d’incrédulité. 
 
4. Le Symbole du Peuple de la Nouvelle Alliance est la figure de Marie Madeleine. Il est caractérisé par son amour et son désir du ciel. Il n’attend pas de recevoir une annonce ou une invitation. Il cherche Dieu par DÉSIR et AMOUR. C’est ce que nous devons imiter. Ainsi, nous deviendrons des membres de la Nouvelle Alliance montrant au monde la direction du ressuscité. 
 
JOYEUSES PÂQUES 2020
 
Post-Scriptum : Continuez à supporter votre paroisse du mieux que vous pouvez. Agissez toujours selon votre capacité et générosité.
 
 
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J. GUSTAVE MIRACLE, STL
FatherGus@ICloud.com

 


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